Roubaixxl : Bonjour Falco, pouvez-vous vous présenter et nous parler de votre travail ?
Falco : Bonjour, j’ai 23 ans et je travaille essentiellement à partir du pochoir. Je viens d’arriver en région parisienne depuis deux mois. C’est ma première fois à Roubaix, et pas la dernière j’espère !

C’est quoi votre première impression sur Roubaix ?
Une grosse dynamique autour de la scène graffiti et « street-art ». J’ai rarement vu ça ailleurs : il y a de quoi s’éclater avec tous ces murs ! On a tous vu les grosses briques à New-York ou à Londres, c’est mythique de retrouver ces murs de brique en France. Ça fait partie de l’identité de Roubaix.

Comment vous êtes-vous retrouvé à Roubaix ce week-end ?
Un collègue de travail m’a mis en relation avec l’office de tourisme de Roubaix. C’est à 2h de route de Paris, j’ai sauté dans ma voiture ! De fil en aiguille, ils m’ont trouvé des murs et des projets. Ce n’est pas vraiment une commande puisque j’ai eu carte blanche. Je peux m’exprimer comme j’aime le faire : avec une pointe d’ironie et de manière satirique.

Vous travaillez sur quoi ici à la gare de Roubaix ?
C’est un détournement de la célèbre peinture de Napoléon Bonaparte qui brandit sa main vers la victoire et vers l’horizon. Ici Napoléon est sur un scooter avec un sac et une étiquette de livreur. C’est comme pour réactualiser l’œuvre de base : ces livreurs qui partent conquérir la ville tous les soirs !

Merci et bon week-end à Roubaix !
Merci à vous et à bientôt !

Crédit Photo : Anaïs Gadeau – Ville de Roubaix