Trois questions à Catherine Dolto, invitée témoin de la soirée débat des Etats généraux de l’Education organisée en partenariat et dans les locaux d’iDKIDS mardi 19 novembre dernier.

Roubaix comme première étape des EG de l’Education, cela vous inspire quoi ?

Catherine Dolto : C’est symbolique Roubaix comme choix. L’Education joue ici un rôle très important dans l’accompagnement des familles. Et puis Roubaix me rappelle à titre personnel la rencontre déterminante que j’avais faite en la personne de Maurice Titran, également formé à l’haptonomie par son fondateur Frans Veldman. Je suis profondément convaincue que l’Education est le dernier rempart contre la barbarie.

Votre position déculpabilisante vis-à-vis de la définition du « bon parent » est très intéressante. Pouvez-vous la préciser ?

Catherine Dolto : La définition du parent « suffisamment bon » me dérange en fait, car cela sous-tend l’idée qu’il y aurait un « bonnomètre ». Non, je préfère la notion de « faire du mieux qu’on peut » en tant que parent qui est vous le savez un « métier » très difficile. Le « bon » parent implique un jugement.

A Roubaix, ce n’est qu’une première étape. Qu’attendez-vous de la suite de ces Etats Généraux ?

Catherine Dolto : Que l’éducation des tout-petits, soit la tranche d’âge de 0 à 6 ans soit une véritable priorité et une volonté politique affirmée.