Jusqu’alors centrée sur les risques liés à la sécurité routière, la semaine de la Prévention des risques prend un virage à 180 degrés et s’adapte aux pratiques actuelles.  » A l’origine, la semaine se concentrait sur les dangers qu’un enfant de 11 ans pouvait rencontrer sur la route, en tant que piéton, vélo ou empruntant le bus. Aujourd’hui, la semaine enrichit son contenu. En plus ce des thématiques, des stands sont consacrés à la violence verbale, au harcèlement scolaire ou encore à l’égalité filles/garçons. » explique Géry Bogaert, président de l’Association Prévention Maïf Nord, co-organisateur de la semaine avec le service Éducation et l’Éducation Nationale.

Comment faire pour vérifier les informations trouvées sur internet? Comment doser le temps passé sur les écrans? Comment désamorcer un conflit avec un camarade de classe? Comment parler à un adulte d’une situation de harcèlement?

Tous ces points ont pu être abordés lors d’ateliers thématiques très concrets qui ont mis en situation les enfants. Ils ont par exemple appris la « règle des 3 après l’école » résumée par Sabrina : « Quand on rentre de l’école on passe une heure à se détendre, puis une heure pour faire ses devoirs et préparer la journée du lendemain et une heure en famille pour prendre le repas et discuter ensemble. »

Un peu plus loin, un élève fait une course de relais avec un sac à dos lesté. Des étiquettes y sont accrochées : isolement, bousculade, moqueries, gros mots, racket. Autant de mots qui symbolisent des situations qui peuvent être vécues comme de véritables coups par l’enfant qui en est victime. Un jeu de rôle implique ensuite les enfants pour identifier les situations de harcèlement et trouver des solutions pour en sortir.

A l’issue de leur participation à cette semaine, les écoliers sont plus armés pour faire face à différentes situations de leur quotidien et surtout pourvoir alerter un adulte et demander de l’aide.