Quand Guillaume Delbar et Max-André Pick étaient dans l’opposition, ils promettaient qu’avec eux et en moins d’un an, les problèmes d’insécurité seraient réglés en grande partie. C’était juste une question de volonté.

Aujourd’hui le constat est amer. Non seulement rien n’a été réglé malgré beaucoup d’affichage et de communication, mais la situation s’est surtout dégradée.

L’insécurité routière n’est qu’une partie du problème, mais les drames vécus ces dernières semaines la placent au premier plan. Nous ne pouvons nous résoudre à cela et accepter la mort de jeunes Roubaisiens en raison d’incivilités qui se transforment en crimes.

Aucun laxisme ne doit prévaloir, c’est la raison pour laquelle nous souhaitons interdire l’accès de certains types de véhicules comme les quads en ville. Conduire un quad est certainement un plaisir, mais admettons surtout qu’ils sont devenus une nuisance insupportable pour les Roubaisiens. Et faire valoir qu’un arrêté n’est pas applicable c’est un renoncement et un message d’abandon en direction des délinquants.

Avoir détruit une partie du lien social en déstabilisant les associations par des diminutions importantes de subventions au début du mandat impacte aussi fortement la prévention de ces actes.

La présence humaine nécessaire et attendue dans les quartiers n’est pas que celle d’une police de proximité à reconstruire mais aussi d’acteurs sociaux et d’habitants qui doivent être et se sentir soutenus par la municipalité.

Une véritable politique municipale sécurisante et non sécuritaire doit à la fois s’appuyer sur les forces de l’ordre, une législation rigoureuse mais juste, mais aussi un volet prévention à l’échelle du territoire. Et il nous faut s’appuyer sur les forces vives, beaucoup de Roubaisiens s’impliquent dans la vie de leur quartier et sont à même de participer au combat contre toutes les incivilités qui nous empoisonnent l’existence.

Nous croyons à l’amélioration du contexte Roubaisien par la démarche collective et la prise en compte des propositions des divers organes de démocratie, affaiblis mais encore vivants dans notre ville.

Marjolaine Pierrat-Ferraille, Pierre Dubois, Arnaud Verspieren,
Tonino Macquet, Mehdi Massrour, Dominique Pelletier
pour le groupe “Roubaix respectée”