Nous avons vu que vous étiez engagé dans le Conseil national des solutions,

pouvez-vous expliquer ce que c’est ?

 Avec 200 maires, nous avons écrit une lettre ouverte au Président de la République sur la situation des quartiers prioritaires au regard de la crise sanitaire que nous connaissons et des conséquences sociales et économiques attendues.
Nous avons demandé au Président que 1% du Plan de relance du gouvernement soit consacré à des villes comme Roubaix pour aider à la reprise et que cette aide soit pilotée par un collectif d’élus et de personnes de terrain bénévoles.

C’est ce collectif qui constitue le Conseil national des solutions.

Qu’en attendez-vous pour Roubaix ?

Le principe est simple, le Conseil national des solutions mettra en place une plateforme nationale d’échanges des bonnes pratiques mettant en scène les solutions qui fonctionnent. L’idée est de capitaliser sur les expérimentations et les réussites issues des territoires eux-mêmes plutôt que d’attendre de grands plans nationaux souvent inadaptés à nos spécificités de territoires.

Quelles sont les premières actions attendues ?

A Roubaix l’emploi est l’une de nos priorités. Je crois profondément en l’alliance entre la rénovation urbaine et la dynamique de Territoire zéro chômeur de longue durée.

A travers le Conseil national des solutions, ce seront plusieurs communes qui mettront ce dispositif en place en même temps et qui pourront s’échanger les bonnes pratiques.

Nous pourrons nous inspirer d’actions qui fonctionnent ailleurs pour l’emploi mais aussi diffuser les enseignements des projets que nous avons expérimentés comme le zéro déchet ou la « maison à 1€ avec travaux ».