Quelle définition pouvons-nous donner à Smart City ?

En français on parle donc de « ville intelligente ». Plusieurs définitions existent. A Roubaix, on aime en retenir une : comment, grâce aux nouvelles technologies on peut apporter plusieurs services aux citoyens et aux agents de la ville. Ou comment utiliser les technologies de l’information et de la communication (TIC) pour une ville plus efficace et plus durable.

Des exemples concrets ?

On peut citer l’installation d’une éolienne urbaine sur le toit de la médiathèque comme complément énergétique des panneaux photovoltaïques. L’idée d’une ville autonome énergétiquement c’est intéressant : le vent et le soleil sont gratuits. Et je tiens ici à rendre hommage à Alexandre Garcin, adjoint à qui l’on doit l’idée de faire de Roubaix une ville intelligente.

Autre exemple : on va équiper l’ensemble des bâtiments de capteurs afin d’optimiser les dépenses énergétiques. Le service énergies dispose aujourd’hui d’un tableau de bord qui permet de connaître la vie de chaque bâtiment en temps réel (températures, consommation d’énergie, …). Le principe c’est de faire des économies d’énergie sans sacrifier le confort des habitants.

Actuellement par exemple, la Ville transforme son parc d’éclairage public (l’un des plus importants  en termes de consommation d’énergie) en LED.

Comment fédérer la population autour de ce concept de « ville intelligente » ?

Le secret, c’est de placer l’habitant au cœur du processus. Ou comment optimiser les informations qu’on recueille pour mieux répondre aux besoins des habitants, pour un meilleur accompagnement de leurs demandes. L’avenir de la ville intelligente c’est la relation usager, j’en suis convaincu.