Lui qui fut « pro » de 1991 à 2002 et qui, pour l’anecdote, avait enfilé son tout premier maillot professionnel à Roubaix lors du Tour de la CEE, connaît parfaitement cette course si chère à son coeur. Thierry Gouvenou a remporté le Paris-Roubaix amateurs en 1990 avant d’y prendre part à douze reprises chez les professionnels. Cette course l’a fait « galérer » autant qu’elle lui a apporté de bonheurs, avec une onzième place en 1998 et une exceptionnelle septième place en 2002.

« C’est une course tellement à part ! Dans le cyclisme, il y a le Tour, Paris-Roubaix et puis tout le reste », explique l’ancien champion. « Pour réussir à l’emporter, il faut beaucoup de classe, du physique, de l’endurance, un brin de réussite et aussi être un peu barjot. Attaquer la trouée d’Arenberg en première ligne, ce n’est pas donné à tout le monde, croyez-moi !« 

Et puis il y a cette ambiance, cette ferveur incroyable qui vient à l’esprit de Gouvenou quand il s’agit d’évoquer l’arrivée à Roubaix. « Il y a ce monde incroyable dans les derniers kilomètres et puis l’entrée dans le vélodrome. On a l’impression d’être un gladiateur qui entre dans l’arène… ».