Depuis cet automne, de petits boîtiers ont été installés dans le centre-ville de Roubaix. Ni radars, ni caméras de surveillance : il s’agit de compteurs Telraam, déployés dans le cadre d’un programme de connaissance et d’observation des mobilités.

Ces appareils mesurent les flux de déplacements qui passent devant eux : piétons, cyclistes, voitures, véhicules lourds… et la vitesse moyenne de circulation. Alimentés par un panneau solaire, ils filment uniquement pour transformer l’image en données, lesquelles sont ensuite analysées sur un serveur.

L’objectif : mieux comprendre les usages de l’espace public pour orienter et anticiper les politiques de mobilités. Ces données peuvent être mobilisées par exemple lors d’études de piétonisation, de modification de sens uniques, de recalage de vitesses, ou encore lors de la création de nouvelles voies cyclables.

Un dispositif qui respecte la vie privée

Le dispositif a été pensé pour ne pas être intrusif. Les images ne sont pas conservées. La résolution est trop faible pour reconnaître un visage ou une plaque d’immatriculation. Les images ne sont visibles qu’au moment de l’installation du boîtier, pendant un temps limité, pour calibrer l’orientation.

Tous les résultats collectées sont accessibles en open data, en direct, sur le site internet de Telraam