Le Nouveau Programme de Renouvellement Urbain (NPRU), le Pan Local d’Urbanisme (PLU) et les grands chantiers de voierie qui vont démarrer en septembre inquiètent de nombreux Roubaisiens.

Un coût considérable pour des travaux de voirie parfois contestés. C’est le cas de l’avenue Delory où l’ont atteint des summums avec 5,5 M€ et trois années de chantier. Le résultat promis par la ville (l’amélioration du cadre de vie, plus de sécurité pour toutes les mobilités…) sera-t-il à la hauteur des moyens investis et des contraintes que vont devoir subir usagers et riverains ?

Au niveau de l’ANRU et du PLU, des Roubaisiens pointent du doigt un nombre démesuré de démolitions, quand d’autres crient leur désarroi face à des projets (« combinés » et validés par les villes de Croix et de Roubaix concernant BARBIEUX) de constructions anarchiques qui défigurent le paysage, détruisent les arbres, la biodiversité.

A l’ALMA, la démolition de logements sociaux sains auxquels sont attachés leurs occupants continue à faire débat. Du côté de l’EPEULE, des propriétaires sont vent debout contre la démolition de leur courée (notamment Lepers) alors que l’ONG culturelle Europa Nostra vient de classer les courées de Roubaix parmi les sept sites patrimoniaux les plus en danger d’Europe. A suivre…

Marie-Thérèse Mantoni – Élue Nouvelle DONNE
mmantoni@ville-roubaix.fr