« Dans la composition des massifs, je veille à un équilibre entre les plantes issues de graines de boutures, de plantes vivaces et en particulier de graminées qui permettent de jouer sur la hauteur des massifs, et de plantes annuelles comme les œillets d’inde par exemple. »

Un petit scoop ? « On va évidemment faire un clin d’œil aux Jeux Olympiques avec un massif au Parc Barbieux en mosaïculture » explique Marc Dehondt. « Un véritable travail d’équipe ! »

Par ailleurs, en tant que Ville nourricière, Roubaix expérimente dans les squares des massifs avec des légumes, ainsi que des plantes et fleurs comestibles, en particulier au square Catteau, au parc de la Visitation et au square Destombes.

Photos : © A. Gadeau – Ville de Roubaix

Au services des Espaces Verts, le travail s’étale sur toute l’année, même s’il y a un pic d’activité au printemps. Entretenir et chouchouter le précieux label « 4 fleurs » demande un « investissement constant des agents qui travaillent la plupart du temps dehors, quelles que soient les conditions climatiques et avec de plus en plus d’épisodes de canicules par exemple« , explique Damien Comblez, responsable du service des Espaces Verts.

L’eau précieuse…

La tendance également, pour économiser l’eau et préserver autant que se peut notre planète, est « d’utiliser des massifs moins gourmands en eau« .

… et la tonte raisonnée

Par ailleurs, pour la fois le service des Espaces Verts va tester le « moi sans tonte » en mai 2024. « Pas partout mais à certains endroits, on va réduire autant que faire se peut la tonte afin de se concentrer sur les plantations, la grosse activité du service à cette période-là. On travaille aussi sur la thématique de l’apaisement, et l’idée c’est aussi de faire moins de bruit. » explique Manon Lambert, technicienne Nature en Ville.

Une année de plantation en chiffres

Les plans sont composés en octobre et mis en production à partir de décembre. Les vivaces sont récupérées et réutilisées d’une année sur l’autre.