Un changement s’est opéré en cours d’année. Peut-être l’avez-vous remarqué ? La clôture s’est élevée. Après une phase de test avec une clôture basse, les jardiniers ont souhaité qu’une serrurerie plus haute soit installée pour préserver les cultures. Cet ajustement a été possible grâce à la coproduction et aux réflexions menées en amont avec les participants aux ateliers et aux chantiers participatifs.

Le Jardin du Bonheur, c’est aussi un espace support de créativité artistique. Il participe à l’exposition Street Generation(s) de la Condition Publique et sur ces murs deux œuvres ont trouvé leur place.

*Programme Métropolitain de Rénovation des Quartiers Anciens Dégradés.

Son engagement, c’est Jean-Pierre qui en parle le mieux

Son visage vous est certainement familier. C’est normal, au Pile tout le monde le connaît. Habitué des réunions publiques et conseiller citoyen impliqué, Jean-Pierre Larivière connaît son sujet sur le bout des doigts. 

« M’investir, ça ne date pas d’aujourd’hui ! J’ai été l’un des plus jeunes présidents de comité de quartier des Hauts Champs, j’avais à peine 18 ans. Etre conseiller citoyen au Pile, c’est un moyen d’interpeller la Mairie sur des problématiques de terrain. Ce rôle me prend beaucoup de temps, mais mon activité me le permet car je suis auto-entrepreneur. Mes dadas, c’est surtout l’écologie, le jardinage, l’emploi, et la vie associative du quartier. Je m’efforce d’obtenir les informations sur les différents chantiers pour pouvoir faire le lien entre la population et les instances. Ce n’est pas le premier rôle que je voulais avoir, mais c’est le rôle que l’on me reconnaît ! Je suis cependant optimiste quant à notre pouvoir consultatif. Avec la commission cadre de vie, je pense que nous parviendrons à faire entendre des idées qui soient différentes et constructives. »