« La recherche de financement n’a vraiment pas été évidente, se souvient-il. Nous étions dans une période ou les auto-écoles sont rentrées dans une zone de turbulence avec la création des cours sur internet. Les banques ne m’ont pas fait confiance. » Grâce à un micro-crédit mis en place par l’ADIE (Association pour le droit à l’initiative économique), il parvient à ouvrir son service un an plus tard. « L’ADIE a été bien plus loin que de m’accorder un crédit. L’association m’a aussi accompagné pour trouver un local, pour défendre mon dossier devant le bailleur. »

Pour l’anecdote, Fouad Messaoudi occupe les anciens locaux de l’ADIE, Grande Rue. Aujourd’hui, l’auto-école Messaoudi s’est fait un nom et avec un taux de réussite au permis avoisinant les 8 lauréats sur 15 à chaque session, sa réputation monte en flèche. Son engagement : une formation individuelle et personnalisée en fonction des besoin de l’élève. « Accolé mon nom à mon entreprise est aussi un pari. De nos jours, beaucoup d’auto-écoles ferment. » Mais Fouad Messaoudi, lui, ne compte pas marquer l’arrêt : il a déjà embauché un moniteur et un secrétaire « et mon but est de m’agrandir encore. Pas seulement sur le nombre de véhicules, sur le nombre de salariés également. » Le 12 février, Fouad Messaoudi a reçu le prix le prix du développement économique ADIE.