et l’été, c’est un temps où on souhaite prendre du recul sur une actualité anxiogène.
Des faits doivent nous ramener à l’essentiel.
2024 est l’année où le réchauffement climatique a dépassé 1,5°, le mois d’avril a été un des 5 les plus chauds, il y a eu les incendies de Los Angeles, les inondations à Valence, les tempêtes de Mayotte.
Et il ne s’agit que des effets du dérèglement climatique. Il y a aussi l’épuisement des ressources, l’effondrement de la biodiversité comme la disparition massive d’oiseaux et d’insectes qui aura un effet sur la baisse des rendements agricoles.
L’alimentation, la santé sont menacées.
L’urgence devrait être la mobilisation pour la défense de l’environnement.
C’est au contraire une vague anti écologique partout dans le monde, y compris en France.
La guerre en Ukraine, les massacres de Gaza, le chaos provoqué par Trump ont ravagé la défense du climat et de l’environnement.
C’est le grand renoncement, le «nous d’abord» pour les ressources, l’exaspération des rivalités de puissance, des conflits de territoire aux origines lointaines.
Au nom d’un passé révolu, l’avenir de l’humanité est sacrifié pour le court terme.
Il n’y aurait rien de pire que de renoncer aussi à Roubaix.
Plus que jamais et justement parce que beaucoup y souffre déjà, la mobilisation active, la construction de solidarités sont nécessaires pour faire face.

Christian Carlier – Europe Écologie Les Verts (EELV)