Le 24 février, des agents du Centre technique municipal (CTM) sont allés récupérer 50 panneaux de 2 mètres sur 1, soit 100 m² de panneaux alvéolaires de 8 mm d’épaisseur, rue Meyerbeer, à quelques centaines de mètres seulement de la rue Jacquard où sont situés les ateliers municipaux. À l’initiative de cette récupération, Thibaut Pfeiffer, de la mission Économie circulaire, qui met en relation des entreprises pour les inciter à réutiliser des matériaux qui ne servent plus à d’autres, et Noémie, assistante de projet RSE en alternance chez BR-Units.

« Tout le monde est gagnant »

En 2019, la société roubaisienne, qui produit de nombreux panneaux publicitaires utilisés souvent peu de temps, avait fait un premier don de panneaux à la Ville. Le partenariat vient donc d’être réactivé, ce qui permet aux deux parties de faire de sérieuses économies. Tout le monde est gagnant : « Ce type de matériau coûte 7 € du m², sur ce lot la Ville économise donc 700 €. Et BR-Units s’épargne le coût du transport et les frais de recyclage », explique Sylvain Masala, responsable technique du CTM, avant de nous entraîner au service lettrage, où Jonathan Klein imprime sur du vinyle adhésif qui sera superposé sur les panneaux récupérés, découpés ensuite à la bonne dimension.

Écologie et économies

« On a signé une charte avec BR-Units qui nous oblige à recouvrir l’ancienne publicité », souligne Jonathan. Outre ces panneaux alvéolaires, le CTM est prêt à récupérer d’autres matériaux : du Forex (matière plastique de type PVC) ou du Dibond (panneau composite en aluminium). Selon les matériaux, les panneaux peuvent être utilisés pour annoncer par exemple le stationnement interdit pour les événements à la demande de la Régie des Spectacles et de l’Animation, les campagnes d’élagage pour le service des Espaces verts ou encore les panneaux en façades d’écoles.

« Le coût des matières a tellement augmenté (+27 % sur le plastique !) qu’on était complètement bloqués pour nos marchés. Ce don de panneaux est donc tout à fait bienvenu », se réjouit Sylvain Masala.