Il n’y a rien de plus essentiel que de se nourrir.
Toutes et tous avons besoin d’une alimentation en quantité suffisante avec des repas équilibrés, une alimentation sûre et saine qui ne nous rende pas malade, respectueuse de nos di-versités culturelles et de notre dignité.
Et nous avons besoin que cela soit financièrement accessible. Et pourtant.
Que tant d’associations, petites et grandes, soient actives sur le front de l’aide alimentaire montre que beaucoup ne peuvent satisfaire leur besoin quantitatif en toute autonomie.
Que la mal bouffe qui nuit à notre santé soit de plus en plus présente dans les préoccupations, les débats publics, les mobilisations montre que le besoin qualitatif n’est lui aussi pas satisfait.
Tout cela coûte collectivement.
Les inégalités dans l’accès à une alimentation de qualité minent la cohésion sociale, la mal bouffe creuse les déficits publics. La commune est aux premières loges quand elle fournit les re-pas dans les crèches et cantines scolaires, elle peut agir pour ceux des établissements d’hébergement et d’hospitalisation. Elle est aussi responsable du bien être de ses habitants, elle se doit d’agir pour le droit à une alimentation de qualité pour toutes et tous.
Mais n’oublions pas que les repas peuvent aussi être un mo-ment convivial, de plaisir, du vivre ensemble !

Christian Carlier – Europe Écologie Les Verts (EELV)