La journée internationale pour les droits des femmes du 8 mars est un temps fort de mobilisation et d’affirmation. Cela pourrait n’être qu’un temps de communication éphémère ou d’un indécent marketing.
Il faut donc affirmer que ce combat n’est pas que l’affaire d’un jour mais celui de tous les jours, tout le temps, toute l’année.
La journée 2024 restera celle de l’année où le droit à l’IVG a été inscrit dans la Constitution, verrou opportun quand certains ne se privent pas d’agir sournoisement pour remettre en cause les droits des femmes.
Mais cela règle t-il vraiment l’accès à ce droit quand le système de santé est défaillant ?
Les femmes restent les plus exposées à la pauvreté et à la précarité car sur représentées chez les travailleuses et travailleurs pauvres, parce que leurs revenus sont plus faibles.
Elles subissent encore les inégalités puisque sous représentées dans les postes à responsabilité.
Elles sont toujours victimes de violences, celles de tous les jours et les pires quand arrivent les crises, les guerres.
Ces constats ne doivent surtout pas masquer les acquis et les progrès, ils montrent cependant ce qui reste à faire, ils alertent surtout sur le fait que les progrès ne sont pas irréversibles, que vigilance et action restent de mise, que c’est l’affaire de toutes et de tous.

Christian Carlier – Europe Écologie Les Verts