Zoé Hapka (BMX)

Zoé Hapka pratique le BMX depuis l’âge de 8 ans, elle est licenciée au Vélo Club de Roubaix depuis 7 ans. Comment choisit-on le BMX si jeune ? « Mes parents nous emmenaient, mes quatre frères et sœur et moi, chaque année au super cross de Bercy. On adorait le moto-cross mais on était trop petits pour pratiquer. Du coup on s’est tous mis au BMX !», explique Zoé avec son grand sourire.

Les débuts ont été hésitants. « J’ai toujours été très sportive, mais au début j’avais un peu peur et j’étais en retrait, beaucoup dans l’observation. Il faut dire que j’ai fait ma première descente à fond et que je me suis ratatinée ! » La petite fille a grandi, pris en force et en confiance. Elle connaît ses qualités, « le départ et la puissance ».

Aujourd’hui, Zoé fait partie des meilleures Françaises dans sa catégorie d’âge, U23. Elle s’est même offert une première place en coupe de France. Et une belle cinquième place avec les toutes meilleures de la catégorie Elite en championnats de France. L’effort est court mais très exigeant. « La course dure environ 40 secondes. On est 8 sur la ligne de départ, la grille tombe et c’est parti pour 4 lignes droites et 3 virages. Les 4 premières sont qualifiées pour le tour suivant et ça peut aller jusqu’à 6 ! »

Depuis le mois de septembre, Zoé a intégré le pôle olympique (qui correspond à l’INSEP dans sa discipline) à Paris. Elle y poursuit également des études pour devenir ergothérapeute. « Le statut de sportive de haut niveau me permet de faire mon année en deux ans. C’est l’idéal pour pouvoir m’entraîner sérieusement. » Zoé s’entraîne jusqu’à dix fois par semaine (séances sur la piste, en sprint, musculation, sorties VTT) avec un objectif en tête : la participation aux Jeux Olympiques de 2024 et 2028. Elle garde cependant la tête sur les épaules car très peu de sportifs vivent du BMX.

Zoé est très entourée par sa famille et apprécie d’être encouragée et portée par ses parents « tout en restant à leur place de parents ». Ils ne se substituent jamais à ses entraîneurs. Elle en profite pour leur faire un clin d’œil reconnaissant : Simon Marchal et Mickaël Violain la suivent au pôle olympique. « On forme d’ailleurs un groupe de cinq filles avec lesquelles j’apprécie beaucoup de m’entraîner, il règne une super ambiance. » Pour tenir le coup et concilier études et entraînement intensif, Zoé a une très bonne hygiène de vie : « Je fais très attention à mon sommeil en particulier. Je me couche tôt, vers 22h, et je me lève à 7h30 » précise-t-elle. Ne dit-on pas que l’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt ? Cela tombe bien, la saison des courses se profile (entre fin mars et fin juillet) et Zoé compte bien s’illustrer !

Crédit Photos : Anaïs Gadeau , service Communication , ville de Roubaix