1. Une seconde vie pour vos vieilles paires de lunettes

D’après une étude sortie en 2015 dans un magazine spécialisé, en France, près de 100 millions de paires de lunette dorment dans un tiroir, alors que chaque année, 20 millions de montures neuves trouvent preneur. « C’est fou », glisse Ophélie Vanbremeersch qui, dans cette aventure imaginée au lycée à la sortie d’un cours de philo il y a quatre ans, et développée ensuite à l’université dès sa première année de licence économie finance, a pu très vite compter sur le soutien et l’investissement d’Antoine Lamblin, opticien de formation.

2. Près de 200 marques identifiées

Les lunettes sont récupérées grâce à des grandes boîtes de collecte, une trentaine, qui circulent partout en France chez leurs partenaires. Une fois remontées, elles sont ensuite triées, puis vérifiées. Les verres sont enlevés, les rayures sont scrutées. Les visseries, les plaquettes et les manchons sont changés si nécessaire. Bac à ultrasons et chaufferette pour redresser les branches complètent l’opération. Ces lunettes reconditionnées représentent 70 % de l’offre en magasin.

3. La start-up favorise l’inclusion de personnes en situation de handicap

Ophélie Vanbremeersch et Antoine Lamblin ont installé leur atelier de reconditionnement chez AlterEos, à Tourcoing. Depuis le début, ils sont accompagnés dans leur projet par Aurélie, Raphaël, Rachida et Sandrine à qui ils ont confié de réelles compétences et de vraies responsabilités. Tous les deux mettent en avant cette dimension d’économie circulaire chère à leurs yeux, mais surtout cette notion d’économie sociale et solidaire en phase avec leurs convictions.

4. La chance de s’offrir des lunettes uniques…

C’est aussi l’occasion de dénicher des modèles upcyclés fabriqués à base de coquillages ou à partir de matériaux de récupération. Lunettes de ZAC commercialisera également des marques amies, comme Les Petits Yeux verts, spécialisés dans la monture enfant 100 % écolo, ou Friendly Frenchy. « Les services proposés en magasin seront les mêmes que chez un opticien traditionnel, explique Antoine Lamblin, mais là, vous faites un geste concret pour l’environnement. »

5. A des prix défiant toute concurrence

Sur place, les clients trouveront des montures à partir de 12 euros, « sans les verres », précise le jeune homme. Pour quelques euros de plus, ils pourront se faire plaisir avec des lunettes de marque, vintage ou non. « Comme quoi, petits prix et écoresponsabilité peuvent aller de pair », conclut son associée.

Photo : Pierre Morel