• Vers un marketing omnicanal : Isabelle Collin-Lachaud marchait en terrain connu dans l’Amphi du Campus gare. La professeure en Sciences de Gestion à l’Institut du Marketing et du Management de la Distribution a expliqué en 15 minute chrono la logique omnicanale. Si le principe est simple (le consommateur veut pouvoir acheter partout, tout le temps et sous toutes ses formes), l’application concrète et les changements pour les entreprises sont complexes et profonds. Car le client veut pouvoir passer d’un canal de consommation (une boutique, un site, une application, un service client…) avec une extrême fluidité. « C’est le grand gagnant, il ne consent aucun sacrifice et cela lui simplifie la vie. » Et il parlera d’une manière ou d’une autre de son expérience.
  Au delà d’une révolution des systèmes d’informations, les entreprises doivent se poser la question de leur logique de gestion des ressources humaines, de leur communication, de leur marketing et de leur organisation. Et au final, le client ne doit plus être considéré comme une cible mais comme un partenaire. L’omnicanal ne doit pas être une fin mais un moyen de satisfaire le client qui doit rester au centre de tout questionnement.

• Les enjeux de la Redoute : « Cette année, la Redoute connaît trois trimestres d’affilés de croissance », s’enthousiasme Nathalie Balla, co-président de l’entreprise roubaisienne. Depuis la cession en 2014, les nouveaux co-présidents ont dû s’atteler à de véritables « enjeux humains et culturels ». « A priori, on avait tout pour être un champion de la vente on line. Mais la vente à distance n’est pas la vente on line, car il y a justement cette distance avec le client. » Un enjeu humain car la plupart des collaborateurs sont extrêmement fidèles à l’entreprise avec une ancienneté de plusieurs dizaines d’années en moyenne. « Aujourd’hui, nous devons être en capacité de fonctionner de manière transversale pour être plus agiles et plus proches des attentes des clients ». Clientèle composée à 80% de femmes. « L’enjeux est de rester fluide sur l’ensemble des canaux », avec notamment en mai 2015 le lancement de la nouvelle application mobile.

Mais ce bouleversement ne doit pas se faire par à coups : « nous sommes adeptes de la politique des petits pas, lance la co-présidente. Le collaborateur doit comprendre notre nouvelle démarche pour l’accepter, l’intégrer et accepter les changements organisationnels. »

• Télémaque : Ludivine Rousselle est venue présenter l’organisme Télémaque qui vise à aider les jeunes en difficulté via les entreprises dans un circuit d’apprentissage et de formation. Franck Cislini,  Délégué au développement régional Nord-Pas-de-Calais du Groupe La Poste accompagne ainsi Damien, un jeune actuellement en classe de 1^ère. « Mon rôle est de lui apporter ce que sa famille ne peut pas lui apporter : une ouverture sur l’entreprise, le culturel… Lui faire prendre conscience de son potentiel. »

Guillaume Delbar a annoncé que la Ville accompagnerait ainsi trois jeunes.

• Souffle du Nord pour Imagine : Aligner un bateau pour le Vendée Globe, rejoindre le départ à vélo depuis le vélodrome de Roubaix, le tout avec des mécènes mais sans sponsors. Le tout pour porter un message d’espoir et d’espérance en laissant les entreprises donatrices s’effacer derrière le message. C’est en substance le projet Souffle du Nord pour Imagine dans lequel s’engage l’entreprise roubaisienne Qualimétrie : promouvoir des actions menées par des héros anonymes qui incarnent des valeurs d’engagement, de générosité et de dignité.